Coronavirus : arrêté suspendu, les bars peuvent rouvrir à Toulouse
Le tribunal administratif de Toulouse a décidé de suspendre l'arrêté préfectoral qui ordonnait la fermeture des bars dans la ville et 16 communes alentour. Source AFP
Malgré l'alerte sanitaire, les Toulousains pourront aller boire un verre ce vendredi soir. À quelques heures du couvre-feu, le tribunal administratif de Toulouse a suspendu vendredi l'arrêté du préfet de Haute-Garonne qui ordonnait pour quinze jours la fermeture des bars et imposait des mesures restrictives aux restaurants de la ville et dans les 16 autres communes placées en zone écarlate. Ils sont donc autorisés à rouvrir ce vendredi jusqu'à minuit et jusqu'à 21 heures dès samedi.
 
Le juge administratif, saisi dans le cadre d'un référé liberté, a considéré « qu'il n'était pas démontré qu'une fermeture totale était nécessaire, adaptée et proportionnée au but poursuivi de lutte contre la propagation du Covid-19 », indique le tribunal administratif dans un communiqué.
 
Le protocole sanitaire globalement appliqué
Par un arrêté du 12 octobre, le préfet avait ordonné la fermeture des bars de Toulouse et de 16 communes de banlieue, imposant au passage aux restaurants certaines mesures sanitaires supplémentaires, notamment la limitation des groupes à six personnes. Jeudi, 29 établissements ont saisi le juge des référés, faisant état des conséquences économiques de cette décision, qui mettait en péril « la viabilité des établissements concernés », soit « près de 2 000 pour plus de 13 000 salariés ».
 
 
Le juge des référés a considéré que ces établissements « sont soumis à un protocole sanitaire strict et contrôlable, et il n'apparaît pas qu'il ne serait pas respecté », relevant également qu'« aucun foyer de contamination n'(y) a été détecté », indique encore le communiqué. Dans sa décision, le magistrat précise que « le couvre-feu annoncé est susceptible de répondre à la dégradation de la situation sanitaire ». Par ailleurs, la même juridiction a suspendu vendredi un autre arrêté préfectoral qui ordonnait la fermeture d'un casino de Toulouse appartenant au groupe Barrière.
Retour
Lettre d'infos
Tong-ren-editions
Inscrivez votre e-mail pour recevoir nos dernières nouvelles !
Nous contacter :