Un nouvel organe dans le corps
les anciens de la MTC le savaient-ils déjà ? " La tradition chinoise a étudiée le corps humain en tant qu'organisme vivant, par des vivisections, et non des dissections. Auraient-ils compris tout cela il y a déjà de nombreux siècles? La "science" médicale s'y intéresse.

 

L'INTERSTITIUM. 

Un nouvel organe, le plus grand du corps  

 

Et les " méridiens " en médecine traditionnelle chinoise. 

« La description et la présence, dans tout le corps, de l'interstitium rappellent les "méridiens" ». 

 

Questions : 

N’y aurait-il pas une ressemblance avec quelque chose de connu en MTC ? Quel est le (ou les) méridiens concernés par ces fonctions ? Quel est le rôle exact de ce qui est défini comme le Constricteur du Cœur ? 

 

Trois articles.  

 

Premier article : 

 

Des chercheurs américains proposent de définir un nouvel organe, le plus grand du corps : l'interstitium. Il serait constitué de l'ensemble des tissus interstitiels, entre les organes. 

 

L'annonce n'est pas que sémantique : une nouvelle méthode d'observation, chez des patients humains, a montré qu'il réunit de multiples cavités paraissant interconnectées et abritant des structures similaires. 

 

Organe ou pas, l'interstitium joue un rôle dans la propagation des cancers dans l'organisme.

 

L'espace interstitiel, situé entre les tissus, autour des organes, est un compartiment de fluide particulièrement important dans l'organisme car il est à l'origine de la lymphe. 

 

Dans une nouvelle étude parue dans la revue Scientific Reports, des chercheurs américains proposent que cette structure forme un nouvel organe, qui serait même le plus grand de l'organisme : l'interstitium.

 

Le saviez-vous ?

La lymphe transporte des cellules immunitaires, les lymphocytes.

Au départ, deux des auteurs de l'étude ont observé par une méthode d'endomicroscopie des structures inhabituelles formées de cavités interconnectée dans le conduit biliaire d'un patient. 

Mais avec les méthodes traditionnelles de microscopie, après fixation d'un échantillon provenant d'une biopsie, la structure observée disparaissait.

Pour en savoir plus, les chercheurs ont étudié les échantillons provenant d'une douzaine de malades qui avaient subi une opération chirurgicale visant à retirer les voies biliaires. 

 

Les patients ont reçu une injection intraveineuse d'une solution contenant un liquide fluorescent, la fluorescéine. 

Dès que les conduits biliaires ont été retirés, ils ont été observés par « endomicroscopie confocale par laser », une technique d'imagerie qui permet d'examiner des tissus vivants. 

Puis les échantillons ont été rapidement congelés de façon à conserver les structures intactes.

 

Grâce à cette méthode, les scientifiques ont pu voir où les fluides s'accumulaient, dans l'espace interstitiel. Les couches de tissus emplies de fluides étaient retrouvées ailleurs dans le corps, avec des structures comparables : 

  • sous la peau, 
  • autour du système digestif 
  • autour du système urinaire, 
  • autour des poumons, 
  • autour des faisceaux musculaires, 
  • autour des artères..

 

Habituellement, en utilisant les méthodes traditionnelles de microscopie, ces structures sont déshydratées et apparaissent denses. 

Ces espaces interconnectés sont soutenus par un réseau de collagène et d'élastine, des protéines qui servent à absorber les chocs.

 

 

L'interstitium, ici sous une muqueuse (mucosa), comprend des compartiments interconnectés, emplis de liquide, soutenus par un réseau de protéines (collagen). Des cellules tapissent les espaces. © Jill Gregory, Scientific Reports

 

Un espace prélymphatique où transitent des cellules cancéreuses. 

 

Les auteurs proposent le concept d'interstitium pour décrire ces structures définies comme étant un même organe. 

L'interstitium deviendrait alors le plus massif, détrônant la peau et ses 3 à 4 kg. 

En volume, l'interstitium représenterait dix litres chez un adulte, explique Neil Theise, co-auteur, à CNN. 

 

Dans l'article scientifique, les auteurs suggèrent que cet ensemble interconnecté, « plutôt que de denses murailles de collagène, est un ensemble d'espaces interstitiels emplis de fluides ».

 

Mais d'autres spécialistes ne sont pas d'accord pour considérer l'interstitium comme un organe à part entière, comme Michael Nathanson, professeur de médecine à Yale. 

 

Pour lui, l'interstitium est plutôt un composant commun à différents organes, ce qui ne suffit pas à le définir comme un organe. Sur CNN, il fait une comparaison avec les vaisseaux sanguins pour appuyer son argumentaire : les vaisseaux sanguins « sont dans tous les organes, mais ils ne sont pas eux-mêmes un organe ».

 

Le mésentère, ce nouvel organe du corps humain. 

 

Au-delà du débat sur la définition de cet « organe », cette structure est particulièrement intéressante pour l'étude de pathologies comme le cancer. 

 

Les auteurs considèrent l'espace interstitiel rempli de fluides comme pré-lymphatique, car il draine du liquide vers le système lymphatique. 

Or ces espaces pré-lymphatiques peuvent jouer un rôle dans la propagation des cellules cancéreuses dans l'organisme lors des métastases. 

 

Pour les auteurs, l'analyse du liquide interstitiel pourrait donc servir d'outil de diagnostic.

 

Ce qu'il faut retenir

  • L’espace interstitiel contient du liquide qui sert à la formation de la lymphe.
  • Des chercheurs ont observé dans l’espace interstitiel des cavités interconnectées grâce à une technique d’imagerie particulière.
  • Le nouvel organe constitué de ces cavités remplies de fluide a été appelé interstitium.

Lors de métastases, les cellules cancéreuses peuvent passer dans cet espace.

 

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/corps-humain-interstitium-nouvel-organe-corps-humain-70695 

 

 

Deuxième article : 

 

L’interstitium : 

 

Si c'était bien un organe, ce serait le plus étendu du corps humain, peut-être plus grand que la peau. 

 

Grâce à une nouvelle technique de microscopie, des chercheurs ont observé in vivo une structure composée de tissus et de liquide, qu'ils veulent considérer comme un organe à part entière. 

 

Dans leur étude publiée par la revue Scientific Reports (en anglais), mardi 27 mars, ils nomment ce réseau, qui se retrouve sous les muqueuses de plusieurs organes du corps humain, "l'interstitium". 

 

On vous explique de quoi il s'agit et pourquoi il vaut mieux être prudent avant de parler du "80e organe".

 

A quoi il ressemble, cet interstitium ?

 

Imaginez un très fin matelas souple, gorgé de liquide. L'interstitium, tel que décrit par les chercheurs, est composé de faisceaux de collagène, résistants et flexibles, dont les espaces forment des bulles remplies de fluide. 

Et cet interstitium se retrouverait presque partout dans le corps : dans les veines et les artères, les poumons, tout au long du système digestif, dans la vessie, sous la peau, entre les fibres des muscles.

Jusqu'à cette étude, on pensait que ces organes étaient chacun simplement entourés de tissu conjonctif dense et solide, sans connaître le détail de ce réseau complexe dont le liquide est une partie intégrante.

 

 

 

Schéma de "l'interstitium". (JILL GREGORY / MOUNT SINAI HEALTH SYSTEM / CREATIVE COMMONS)

 

 

Et à quoi il sert ?

Ce fin matelas souple pourrait "agir comme un amortisseur, qui empêche les tissus de se déchirer quand les organes, les muscles et les vaisseaux pressent, pompent et pulsent dans leurs fonctions quotidiennes", explique un communiqué de la NYU School of Medicine (en anglais), attachée à l'étude.

Mais ce n'est pas tout. "Ce réseau récemment découvert est la principale source de lymphe", selon les chercheurs. 

La lymphe est un fluide indispensable au fonctionnement de notre système immunitaire, qui transporte les globules blancs vers les organes et en récupère les déchets. Le liquide qui se trouve dans l'interstitium est donc un liquide "pré-lymphatique", dont l'analyse pourrait servir d'outil de diagnostic.

 

Si "cette couche est une autoroute de fluide en mouvement", comme l'explique le communiqué, elle pourrait en outre "expliquer pourquoi les cancers qui l'envahissent ont plus de chance de se propager" à d'autres organes. La structure de l'interstitium étant un espace ouvert, et non une simple paroi, il peut "être facilement parcouru par des cellules tumorales invasives", ce qui pourrait expliquer "la forte augmentation de la probabilité de métastases". Mais le docteur Xiaoyin Jiang rappelle, dans un article de The Scientist (en anglais), que l'étude repose sur les prélèvements effectués sur seulement douze patients. Ces résultats appellent donc des recherches plus approfondies.

 

"Il est possible, en effet, que ce réseau, contribue à propager le cancer, mais je serais prudent avec cette affirmation", tempère le docteur Stéphane Vignes, chef du service de lymphologie de l'hôpital Cognacq-Jay, à Paris. "Beaucoup de facteurs peuvent expliquer cette propagation, à commencer par l'agressivité variable des cellules cancéreuses", précise-t-il à franceinfo.

Pourquoi on ne le voit que maintenant ?

 

Il a fallu que de nouvelles technologies de microscopie soient développées pour arriver à cette découverte. Jusqu'à récemment, pour examiner des tissus biologiques au microscope, il fallait les fixer sur des lames de verre.

 "Pour cela, il faut traiter l'échantillon coupé en tranches minces avec des produits chimiques et des colorants", explique Sciences et Avenir. Mais ce processus, qui permet de voir très nettement les structures solides, élimine tous les fluides. 

"Si l'on retire les fluides, le réseau de tissus s'écrase, comme les étages d'un bâtiment effondré", explique la NYU School of Medicine. Sur la lame, la structure ressemble donc simplement à un tissu solide.

 

C'est la technique de "l'endomicroscopie confocale", qui permet d'observer les cellules in vivo, et donc les tissus toujours irrigués de fluide. "Une fois que l'équipe a identifié ce nouvel espace dans les images des voies biliaires, elle les a vite repérées dans tout le corps", détaille le communiqué de la NYU School of Medicine. Surtout "là où les tissus se déplaçaient ou étaient comprimés de force".

 

Alors, c'est vraiment nouveau ?

En fait, c'est simplement la première fois qu'on l'observe aussi précisément. 

Car cet interstitium n'était pas un total inconnu. 

 

La structure a déjà été décrite dans plusieurs publications médicales, dans les années 1990, sous le nom, pas plus officiel, de "voies pré-lymphatiques". 

"On ne découvre pas totalement ce réseau, confirme Stéphane Vignes. C'est le fait de vouloir le qualifier d'organe qui est nouveau".

 

"On connaissait l'intersitium du poumon, du tube digestif, des voies urinaires… C'était des compartiments séparés (...) en fin de compte ils sont interconnectés", explique Valérie Pourcher, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Allodocteurs.

 

Interrogé par le Daily Beast (en anglais), Neil Theise, pathologiste qui a participé à l'étude, évoque par ailleurs l'interstitium comme une explication possible à l'efficacité, dans certains cas, de l'acupuncture (même si elle est souvent considérée comme un placebo). L'acupuncture repose sur le concept de "méridiens", en médecine traditionnelle chinoise, qui n'a jamais été validé par la communauté scientifique occidentale. Mais la description et la présence, dans tout le corps, de l'interstitium rappellent en effet ces "méridiens". 

 

Est-ce que c'est un organe ou pas ?

 

C'est là que le doute subsiste. D'ailleurs, dans leur article, les chercheurs ne vont pas jusqu'à écrire le mot "organe". Neil Theise n'hésite pourtant pas à se vanter d'avoir découvert "le plus grand organe du corps humain", auprès du Daily Beast (en anglais)

 

Un organe, en anatomie, est a priori "un ensemble de tissus qui a une fonction propre", résume le docteur Stéphane Vignes. "Là, cela me semble un peu diffus", analyse le médecin. 

"Cette structure ne me paraît pas non plus greffable", ajoute-t-il. En outre, le spécialiste remarque qu'en français, l'interstitium est "l'autre nom du liquide intersticiel".

 

Après la fausse découverte du mésentère, en 2017, mieux vaut donc être prudent avec le mot "organe" et encore plus avec le compte du nombre d'organes dans le corps.

 

 Comme l'explique le magazine Discover (en anglais), le chiffre "peut changer drastiquement selon la définition que l'on retient et les scientifiques débattent encore de cette définition". 

 

"Si un os est un organe, en voilà déjà 206 de plus. Il n'y a pas deux anatomistes qui soient d'accord sur la définition", explique un professeur de médecine au magazine.

 

Mais cela n'a pas tellement d'importance. "Qu'on appelle le foie un organe ou pas, nous en avons besoin", explique Discover Magazine. Il en va de même pour l'interstitium.

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/c-est-quoi-l-interstitium-presente-comme-le-80e-organe-du-corps-humain_2678418.html

 

 

Troisième article : 

 

L’ensemble des compartiments situés entre les tissus du corps humain pourrait constituer un nouvel organe à part entière. Cette structure étonnante jouerait un rôle dans :

  • la protection des organes vitaux et 
  • pourrait aider à comprendre certains mécanismes du cancer.

 

Cette structure, surnommée interstitium par les chercheurs, est constituée de l’ensemble des espaces situés entre les cellules. 

Ces espaces contiennent de la lymphe - un liquide organique dont la composition est proche de celle du plasma sanguin - et se situent à de multiples endroits du corps humain : 

  • sous la peau, 
  • autour de l’intestin, 
  • des poumons, 
  • des vaisseaux sanguins 
  • des muscles. 

Les différents espaces constituant l’interstitium sont reliés entre eux par un solide réseau de protéines et, considérés dans leur totalité comme une seule et même entité, représentent une très grande surface du corps humain. 

 

Mais s’il est si grand, pourquoi cet organe n’est-il découvert qu’aujourd’hui ? 

Jusqu’à récemment, les méthodes d’observation des tissus corporels comprenaient une étape de fixation qui imposait le drainage du liquide des espaces interstitiels, détruisant donc l’intégrité de l’interstitium et rendant son observation impossible. 

 

C’est grâce à une méthode innovante d’observation du corps humains, l’endomicroscopie confocale par laser, que les scientifiques américains à l’origine de cette découverte ont pu considérer le tissu interstitiel comme un organe. Cette technique d’imagerie microscopique in vivo (c’est-à-dire dans l’organisme vivant) permet en effet une observation en temps réel des cellules.

 

L’interstitium, un nouvel outil de lutte contre le cancer ?

Et quelle est la fonction de ce nouvel organe ? Le rôle principal de cet ensemble de compartiments remplis de liquide pourrait être :

  • d’absorber les chocs reçus par le corps et 
  • de protéger ainsi les tissus et organes qu’il entoure. 

 

Mais ce n’est pas tout : les chercheurs à l’origine de cette découverte ont en effet observé que l’interstitium se déverse dans le système lymphatique, c’est-à-dire l’ensemble des vaisseaux transportant la lymphe et jouant un rôle dans les défenses immunitaires de l’organisme. 

 

Il pourrait donc être impliqué dans la circulation de substances et de cellules via le réseau lymphatique. 

Malheureusement, cela ne comporte pas que des avantages : selon les scientifiques, les cellules cancéreuses provenant des tumeurs pourraient se frayer un chemin via l'interstitium et donc faciliter le développement de métastases. 

 

Comprendre le fonctionnement de l’interstitium pourrait donc ouvrir de nouvelles voies de lutte contre le cancer. Plus largement, comme le note le docteur Neil Theise, co-auteur de l’étude et cité par le site britannique The Independent :

 "Cette découverte a le potentiel de conduire des avancées spectaculaires en médecine, y compris la possibilité que l'échantillonnage direct du liquide interstitiel puisse devenir un puissant outil de diagnostic."

 

http://www.medisite.fr/a-la-une-interstitium-des-scientifiques-auraient-decouvert-un-nouvel-organe-dans-le-corps-humain.5034659.2035.html

 

 

 

ANNEXES : 

 

Le tissu interstitiel :

est en général formé de vaisseaux sanguins et de tissu conjonctif. Il peut contenir des cellules épithéliales, comme dans le testicule (cellules de Leydig). Il entoure, soutient et nourrit les éléments du tissu fonctionnel de l'organe. Dans le rein, par exemple, le tissu interstitiel est disséminé entre les néphrons, unités fonctionnelles élémentaires. Dans le poumon, il est situé sous la plèvre, entre les lobules, autour des bronches, des vaisseaux et des alvéoles pulmonaires. Certaines maladies atteignent de préférence le tissu interstitiel, comme la néphrite interstitielle du rein ou le syndrome interstitiel pulmonaire. Les lésions inflammatoires et la sclérose sont les atteintes interstitielles les plus fréquentes des viscères.

http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/interstitiel/13941

 

 

La lymphe interstitielle :

se distingue de la lymphe en circulation (ou lymphe tout court) par le fait qu'elle n'est pas véhiculée dans le circuit lymphatique. Il s'agit d'un liquide visqueux (en raison de la présence de protéines et de cellules sanguines), transparent et de couleur jaune pâle dans lequel vivent les cellules. Après avoir mangé, la lymphe interstitielle intestinale devient laiteuse (en raison de la présence de graisse cette fois-ci). Elle joue un important rôle immunitaire en empêchant les infections.

https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/42789-lymphe-interstitielle-definition

 

La lymphe est un liquide biologique incolore ou légèrement jaunâtre circulant dans les vaisseaux lymphatiques, lesquels parcourent tout le corps humain. Ce liquide contient un plasma proche de celui du sang. On y trouve des globules blancs, et notamment des lymphocytes, d'où son action prépondérante dans la défense de l'organisme. La lymphe est en revanche dépourvue de globules rouges. Ce liquide provient en fait d'une filtration des éléments constituant le sang, filtration qui survient au niveau des capillaires. La lymphe parcourt le corps avant de retourner dans la circulation sanguine via les vaisseaux lymphatiques. Le corps humain contient un à deux litres de lymphe.

 

Système lymphatique :

Le système lymphatique comprend les vaisseaux de circulation de la lymphe et les organes lymphatiques (entre autres la rate, le thymus, les amygdales et les ganglions). Ce réseau est présent dans tout l'organisme (sauf le cerveau, les muscles, le cartilage et la moëlle osseuse). Contrairement au sang, la lymphe ne circule pas grâce à une pompe telle que le cœur. Sa circulation, activée grâce au mouvement des muscles et à la respiration, est beaucoup plus lente que celle du sang.

https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/13607-lymphe-definition#q=lymphe+canalisée&cur=2&url=%2F

 

Les lymphocytes :

sont un type de globules blancs qui exercent une fonction immunitaire majeure dans la défense de l'organisme face à l'agression par des agents microbiens extérieurs. Ils sont produits dans la moëlle osseuse et circulent dans le sang et les vaisseaux lymphatiques. Il existe plusieurs types de lymphocytes, dont deux principaux.

  • Lymphocyte T :

Grossièrement, les lymphocytes T (pour « Thymus » car ils terminent leur maturation dans le thymus), sont responsables de l'immunité dite cellulaire en détruisant les cellules reconnues comme infectées. 

- Lymphocyte B :

Les lymphocytes B quant à eux produisent des immunoglobulines, protéines dont le rôle d'anticorps est de détruire les molécules reconnues comme étrangères à l'organisme : cette reconnaissance est permise par la reconnaissance d'un fragment appelé antigène par d'autres globules blancs qui vont déclencher la réaction immunitaire spécifique à un antigène, dite immunité humorale.

https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/13608-lymphocytes-definition

 

 

Le drainage lymphatique manuel stimule le système lymphatique en favorisant la circulation de la lymphe. 

Cela permet d’éliminer les déchets (débris cellulaires) et les toxines accumulées dans l’organisme tout en limitant la formation de cellulite, de vergetures, de varices ou encore le phénomène de jambes lourdes (il soulage les problèmes circulatoires). 

Par ailleurs, en favorisant le bon fonctionnement du système lymphatique, on améliore les fonctions de cicatrisation et de régénération cellulaire (ce qui aide à traiter l’eczéma ou encore l’acné).

De fait, on ralentit le vieillissement et on renforce le système immunitaire en favorisant la circulation des globules blancs, ce qui a une action anti-inflammatoire. 

De plus, le drainage lymphatique manuel réduit les œdèmes qui sont souvent dus à un défaut de circulation de la lymphe.

Le drainage lymphatique consiste à favoriser la circulation de la lymphe. Pour cela, le thérapeute appuie de façon circulaire et lente sur différentes zones du corps du patient dénudé. La pression exercée avec les doigts et la paume est plus ou moins intense (quoique douce) et va dans le sens de cette circulation. Les séances de drainage lymphatique manuel peuvent durer de 20 minutes à une heure et demie.

http://www.medisite.fr/medecines-manuelles-drainage-lymphatique-manuel-la-definition.2715999.524531.html

 

Les métastases :

La plupart des cancers sont susceptibles de produire des métastases. Toutefois certains ne métastasent jamais comme l'épithélioma basocellulaire (une forme de cancer de la peau), d'autres se propagent de façon loco-régionale dans le tissu adjacent comme les cancers de l’ovaire et du cerveau, enfin d’autres sont beaucoup plus à risque de métastases à distance comme les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du rein, du côlon et le mélanome (autre forme de cancer de la peau).

http://www.medisite.fr/cancer-metastases-quels-sont-les-cancers-qui-se-propagent-le-plus.243105.38946.html


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